Showtime nous en met plein la vue pour le retour de notre serial-heroe préféré de ces dernières années. Alors que la saison 3 n’est pas prévue avant (….. à compléter avec le compteur), Dexter est déjà dans l’actu, au même titre que Blake Lively (de Gossip Girl voyons) ou Barney Stinson (le simili-Joey Tribianni de How I Met Your Mother)
Mais d’abord quelques mots sur l’atirail marketing mis en place par la network Showtime, qui mise désormais beaucoup sur l’internet, une alliance forcée que la chaine transforme en outil com’ redoutable. Quelques goodies semés (l’hilarant compteur reprenant le code graphique d’une affiche pour Barack Obama, au slogan intraduisible en français, “Le pouvoir au peuple!” devenant quelque chose comme “Une scie sauteuse pour tous!”), une campagne efficace dans les principaux magazines US, relookés aux couleurs de Dexter (GQ, Wired ou Rolling Stone sont du lot), pour enfin le coup de maître.
Une fausse fuite est en effet orchestrée par Showtime, laissant en téléchargement, plus de deux semaines en avance, un épisode de 60 minutes de Dexter. Le tout met la web en ébullition, d’autant que la qualité est plus un bon screening que de la HD, on s’interroge sur un fake, bref on se monte un peu la tête. Il est bien sûr illusoire de vouloir limiter le téléchargement d’une série aussi populaire (d’après la Fox, le premier épisode de la saison 4 de Prison Break a été téléchargé un million de fois en une semaine, et les chiffres réels doivent probablement être encore plus considérables), et Showtime semble l’avoir compris.
Ce changement d’attitude ne pouvait provenir que d’un network parmi les moins puissants et donc les plus innovants. On ne peut que saluer l’ingéniosité et l’auto-dérision de l’initiative (keep your friends close, and your ennemis closer), d’autant que l’épisode n’est pas considéré comme partie intégrante de la saison à venir, plus un bout de viande jeté en pature aux fans. Bon je vous laisse, le Dexter est un plat qui se mange chaud.
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