2008: a year in prospective

Dec 22nd 2008
No Comments
respond
trackback

Les classements de fin d’année sont un évènement incontournable pour tout magazine ou site web qui se respecte. Les 20 meilleurs recettes de pudding à la mandarine ou 15 hameçons pour décrocher la grosse pièce lors des concours de pêche à la mouche sont déjà partie intégrante du web, qui se veut à la fois catchy pour l’utilisateur, facilement mémorisable et synthétique selon la bonne vieille tradition anglo-saxone; il donc compréhensible que la frénésie du classement atteigne son apogée lors avec l’arrivée de ce bon vieux Père Noël.

Pitchfork ou les Inrocks, chacun distribue les bons points avec plus ou moins de succès: on s’aperçoit vite que l’on a la mémoire très courte, et que la prime au dernier entrant est la plus élevée (contrairement à une perspective schumpeterienne de l’économie, mais ne nous égarons pas). Autre écueil, mis en avant par Pitchfork: les disques surfaits. Le site a en effets demandé à ses internautes le classement des disques injustement médiatisés, et il apparaît que ce classement correspond plus ou moins au top ten des meilleurs disques ( et clairement, je crois qu’au moins la moitié n’a effectivement rien à faire dans ce top ten).

Ayant positionné les tenants et aboutissants de ce problème, je vais maintenant personnellement m’atteler à la tâche. Dans un soucis d’égalité, j’ai ressorti de ma discothèque tous les disques sortis en 2008 et ai procédé à une sélection draconienne. J’en suis ressorti étonné du faible nombre de disques que je considérais comme bon sur toute la longueur de la galette (26 en tout). Trois bons morceaux sur un disque ne suffisent pas à lui faire passer le cap du premier tour, et j’ai donc pris en compte le disque dans son ensemble. Voici donc les heureux élus, dans un ordre anti-alphabétique, classés par nombre de mots dans le nom du groupe, puis le nombre de lettres. C’est donc naturellement que nous commençons par Jape.

jape